Je vous parlais il y a quelques temps de Richard Feynman et de sa méthode d’apprentissage. Il se trouve que j’ai recroisé sa route récemment. Et je ne résiste pas au plaisir de vous livrer ses réflexions autour du doute et de la connaissance. Elles nous invitent à ne pas craindre de ne pas savoir…
Chacun comprend, se souvient, mobilise son savoir de façon différente. Pour mémoriser ou se souvenir, certains se fabriquent ou voient des images dans leur tête. D’autres entendent des mots, d’autres encore ont besoin d’imaginer des sensations, un mouvement ou ont besoin de bouger. Nous avons tous notre propre façon d’apprendre et il est important d’en être conscient.
Multipliez les styles d’apprentissage
Découvrez votre façon d’apprendre
Pour mieux connaître votre profil d’apprentissage, il importe de découvrir ce qui se passe dans votre tête au moment où vous apprenez. Il n’y a pas de réponse toutes faites. Mieux on se connaît, mieux on utilise ses capacités et plus il est facile d’apprendre.
Dans 20 ans, au moins la moitié des métiers d’aujourd’hui aura disparu. Il nous faut donc dès à présent développer continuellement de nouvelles compétences. Ce talent d’un nouveau genre a un nom : serial learner. Le serial learner, c’est celui qui possède la capacité de se former et d’apprendre en sortant des sentiers battus. Il est passé maître dans l’art d’apprendre, il apprend de tout, de tous, n’importe où, à n’importe quel instant et sur n’importe quel support.
Quand on décide de se former à quoi que ce soit, la motivation joue un rôle crucial. Or, c’est une question qui m’a toujours intriguée. Pourquoi allons-nous parfois au bout d’un projet malgré les difficultés ? Pourquoi en abandonnons-nous un autre, apparemment plus accessible, après à peine quelques essais ? Qu’est-ce qui nous fait courir dans la vie ? Qu’est-ce qui nous fait nous dépasser ?
A côté de notre intelligence logico-mathématique et verbale, à la base du fameux quotient intellectuel (QI), nous posséderions une intelligence émotionnelle, tout aussi importante au quotidien. Elle nous préparerait à mieux affronter les épreuves de l’existence et à saisir les opportunités. L’intelligence émotionnelle fait d’ailleurs partie de ces compétences de demain, très prisées aujourd’hui par les employeurs. Alors qu’en est-il vraiment ?
L’intelligence émotionnelle repose sur la faculté de nommer ses émotions
Quand nous formons, surtout en autodidacte, nous devons nous méfier de nous-mêmes ! Nous sommes en effet sujets à certains raisonnements qui émoussent notre sens critique. On les appelle les »biais cognitifs« . En voici 10 qu’il vaut mieux éviter si vous souhaitez apprendre sans vous faire manipuler !
Attention à ces biais cognitifs qui déforment notre réalité
Une découverte relativement récente
Un biais cognitif est une erreur de pensée inconsciente, systématique et récurrente. Ce concept est né dans les années 1970, grâce aux recherches en psychologie de Daniel KAHNEMAN (devenu ensuite prix Nobel !) et Amos TVERSKY. Ceux-ci ont étudié la façon dont nous prenons réellement nos décisions dans des situations risquées. Ils ont notamment démontré que la probabilité qu’un événement se produise est souvent estimé (mal) en fonction de la facilité avec laquelle des événements semblables nous reviennent en mémoire. C’est le biais de disponibilité qui vous conduit à vous focaliser sur une partie de l’information.
Par exemple, vous avez aimé le cours d’anglais de tel organisme de formation. Vous allez donc vous inscrire chez eux pour apprendre l’informatique. A vos risques et périls tout de même, car ce n’est peut-être pas leur spécialité ou la pédagogie ne vous sera pas adaptée. Mais votre cerveau aura privilégié les informations directement disponibles, les plus usuelles ou encore les plus récentes ou les plus chargées d’émotions. Continuer la lecture de « 10 biais cognitifs dont il faut vous méfier »
Nous sommes souvent obligés de monter en compétences rapidement, surtout en moment. Nous devons apprendre une nouvelle technique pour rester dans le coup ou nous adapter au monde qui nous entoure. Comment apprendre dans ce cas et vite de préférence ? Je vous conseille alors de mixer les stratégies d’apprentissage. Pour mieux comprendre, prenons l’exemple de la visioconférence.
La visioconférence, une bonne occasion de mixer les apprentissages
Nous avons tous nos représentations, nos croyances. Celles-ci peuvent être des ressources (« Je peux relever n’importe quel défi ! »). Mais elles peuvent aussi se révéler des croyances limitantes qui nous empêchent d’avancer. J’en entends souvent de cette espèce : « Je suis trop âgé/e, trop inexpérimenté/e » ou, au contraire, « trop jeune, trop femme ». Et j’en passe.
Nos croyances limitantes nous emprisonnent
Qu’est-ce qu’une croyance ?
En psychologie, une représentation est une perception, une image mentale dont le contenu se rapporte à un objet, une situation, une scène du monde dans lequel nous vivons. Elle fournit des notions prêtes à l’emploi grâce auxquelles nous expliquons et nous prédisons la réalité. Continuer la lecture de « Comment se débarrasser de ses croyances limitantes »
Il y a quelque temps, je vous parlais du microlearning, toutes les méthodes d’apprentissage étant bonnes à prendre. Aussi, quand j’ai été invitée au « Mobile Learning Meeting » qui se déroulait hier à Paris, j’ai sauté sur l’occasion.
Si vous avez parcouru ce blog, vous connaissez maintenant mon goût pour les MOOCs. Cette fois, j’ai lâché momentanément FUN pour Coursera, une autre plateforme, très internationale. J’y ai suivi « Apprendre à apprendre« , un cours recommandé par les Echos–Start. Son but : vous aider à repenser la façon dont vous concevez l’apprentissage. Voici donc comment mieux apprendre en six notions-clés.
Apprendre et mémoriser plus efficacement sont toujours possibles