Reprendre des études ou une formation suppose souvent d’apprendre à nouveau par cœur tout un tas de concepts. Nous devons réviser pour l’évaluation. Et nous craignons que notre mémoire flanche ! Pourtant, je vous assure que cela revient vite ! Nous pouvons aussi nous doter d’outils comme le fameux « palais de mémoire« . Cette technique demande un peu d’entrainement mais les résultats sont au rendez-vous.
Construisez votre propre palais de mémoire
La méthode qui nous viendrait de Simonide de Céos, poète grec du Ve siècle av. J.C., consiste à associer des lieux et des images. Elle suit en cela les trois principes classiques de la mémorisation, à savoir :
Vous pouvez souhaitez vous reconvertir et acquérir des compétences dans votre futur secteur d’activité ? Vous souhaitez monter votre entreprise ? Ou encore vous avez besoin de renforcer votre expertise pour être plus efficace ? Suivre un cursus complet demande un temps que vous n’avez peut-être pas, surtout si vous travaillez. Les blocs de compétences peuvent alors vous apporter la solution.
Savez-vous que Pôle emploi met à votre disposition un « passeport formation » ? Pas besoin d’être inscrit comme demandeur d’emploi pour y avoir accès. Tout un chacun peut le télécharger, le remplir et le sauvegarder sur son ordinateur. Il s’avérera fort utile pour réfléchir à la formation qui vous convient, quelle que soit votre situation.
Un « Passeport Orientation Formation » qui vous aidera à faire le point sur vos besoins en formation
Qui dit formation, dit souvent apprendre et retenir tout un tas de notions plus ou moins théoriques. Vous n’aimiez déjà pas trop cela à l’école. Mais si vous en avez quitté les bancs il y a longtemps, c’est encore plus difficile. Et c’est là que la technique Feynman entre en jeu.
Expliquer un processus complexe de sorte que même un enfant puisse le comprendre
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Cette technique a été développée par Richard P. Feynman, brillant physicien et lauréat du prix Nobel, aussi connu pour sa technique d’apprentissage dont la puissance et l’efficacité résident dans la capacité à expliquer simplement les choses.
Déjà entendu parlé d’intelligence connective ? Si ce n’est pas le cas, vous êtes au bon endroit pour en apprendre un peu plus. Et qui sait, révéler ou développer la vôtre !
Embrassez l’intelligence connective
Le concept d’« intelligence connective » a été théorisé il y a plus de 20 ans par le sociologue Derrick de KERCKHOVE. Celui-ci la relie directement au potentiel offert par les nouvelles technologies qui envahissent aujourd’hui la réalité.
L’intelligence connective ou la capacité à combiner la diversité
Plus près de nous, une consultante américaine en management, Erica DHAWAN, a développé ce nouveau modèle. Selon elle, il désigne la capacité à relier les idées, les talents et les ressources grâce au digital afin de résoudre des problèmes, innover, optimiser des processus ou encore saisir des opportunités. C’est l’aptitude à combiner la diversité des individus, des réseaux, des disciplines du monde entier en forgeant des connexions créatrices de valeurs, de sens et de progrès.
Pour faire plus simple, il s’agit d’échanger, de dialoguer, de se forger un esprit critique en utilisant la technologie. A la différence de « l’intelligence relationnelle » qui élabore le savoir via le contact réel.
Des compétences particulières
Les personnes particulièrement douées pour cela présentent cinq points communs appelés les « 5 C » :
la curiosité qui nous pousse à nous poser des questions pour voir les choses sous un autre angle ;
l’aptitude à combiner idées et ressources pour imaginer de nouvelles façons de penser;
l’esprit communautaire (entendez : la volonté de travailler à plusieurs);
le courage d’affronter l’incertitude et de sortir de sa zone de confort;
la combustion, c’est-à-dire la capacité à envisager un projet sous forme d’une étincelle mobilisant différentes personnes. Vous générez alors une « pollinisation croisée » des idées, si vous me pardonner la métaphore agricole.
Certes, il y a toujours eu des individus capables de progresser en combinant personnes, idées et informations. Un des plus emblématiques dans ce domaine est certainement Léonard de VINCI, considéré comme le parrain de l’intelligence connective. Mais ce talent n’est pas réservé à quelques uns.
Alors, comment établir vous aussi des connexions intelligentes et porteuses de valeurs ?
Comment exercer votre intelligence connective en pratique ?
Cultivez tout d’abord l’art de questionner. Quel est le problème et en quoi suis-je concerné ? En quoi les autres le sont-ils ? Quels sont les enjeux pour le futur ? Qu’est ce que nous n’avons pas ? Que ne savons nous pas ?
Pour apprendre à vous poser les bonnes questions, initiez-vous par exemple à la questiologie en vous abonnant à la newsletter de Frédéric FALISSE, un expert en la matière.
Ensuite, soyez vrai. L’authenticité inspire l’ouverture et la sincérité chez autrui. Elle encourage les autres à être tout aussi ouverts et authentiques que vous. Elle vous aide à les fédérer autour de votre vision.
L’authenticité s’oppose à la tendance des individus à cacher certains traits de leur personnalité afin de s’intégrer à un groupe. Or, si vous n’exprimez pas librement votre identité, vous n’utilisez que 50 % de vos capacités intellectuelles, de votre attention et de votre motivation.
Au final, en étant authentique, vous donnez aux gens l’envie de se connecter et de partager leur matière grise avec vous.
Etre soi-même permet de décrypter les émotions de chacun et de mieux se connaître au sein de l’entreprise. Vous facilitez ainsi les rapprochements malgré les différences.
Un plan d’action est bienvenu
Définissez des objectifs clairs et précis, les raisons pour lesquelles vous voulez les atteindre et ce qui vous manque en l’occurrence. Mettez en place un plan d’action en commençant par examiner vos réseaux pour savoir qui peut vous aider dans votre projet. Privilégiez les gens engagés dans la résolution de problèmes similaires ou ceux qui affichent une ou plusieurs des 5C.
Examinez vos forces et vos axes d’amélioration. Entourez-vous de personnes qui vous complètent, qui compensent vos faiblesses. Repérez les penseurs, les facilitateurs, les mobilisateurs. Adaptez-vous en fonction de l’avancée de votre projet, des écueils rencontrés.
En résumé : ouvrez-vous à de nouvelles personnes et à de nouvelles idées. Etablissez des connexions créatrices de valeurs et tirez parti de ce qui a été fait avant. Nous ne sommes pas si loin de la notion de sérendipité, cette capacité à reconnaître et à exploiter les opportunités offertes par un concours heureux ou malheureux de circonstances.
N’attendez plus ! Connectez-vous, associez vos connaissances et votre inspiration avec celle des autres! Utilisez et développez votre réseau en proposant vos idées. Vous progresserez plus vite grâce à cet échange et n’en serez que plus efficace.
Je vous ai déjà parlé de pensée critique, un concept essentiel en formation. En effet, nous devons pouvoir nous fier aux apprentissages qui nous sont proposés en présentiel ou sur internet. Comment nous assurer que le cours d’anglais ou le Mooc en ligne que nous avons repéré ou qu’on nous a recommandé est sérieux et pertinent ? Eh bien, en doutant ! En pratiquant la zététique ou l’art du doute !
J’aborde souvent les différentes manières de (mieux) apprendre dans ce blog. Et pour cause ! Je ne résiste pas cette fois à partager avec vous ma dernière découverte, l’effet Zeigarnik.
On mémorise mieux ce qui n’est pas achevé selon Bluma ZEIGARNIK
Selon la psychologue américaine, Bluma ZEIGARNIK, quand nous commençons une activité, nous gardons en mémoire les données indispensables pour la terminer. Une tâche interrompue continue ainsi à mobiliser notre cerveau jusqu’à ce qu’elle soit bouclée !
Une étude célèbre
Dans une étude célèbre, Bluma ZEIGARNIK confie une vingtaine d’activités à réaliser à un groupe d’enfants. Elle suspend certaines de ces tâches. Le lendemain, elle constate que les enfants se souviennent davantage des activités qu’elle a interrompues.
Se former c’est bien. Mais maintenir son niveau de connaissances et de culture générale est tout aussi important. Une veille documentaire est alors essentielle pour rester informé. Certes, aujourd’hui, nous sommes plutôt sur-informés mais quantité ne rime pas forcément avec qualité ni avec pertinence.
Pourtant, la veille documentaire reste un excellent moyen de monter en compétence et de développer de nouvelles expertises. En outre, plus notre niveau de connaissance augmente, plus nous comprenons les choses en profondeur.
Flux RSS, newsletters,… : l’information est partout
Vous allez m’objecter que vous manquez de temps pour cela. Mais il s’agit plutôt d’un manque de méthode souvent. Et peu à peu, vous passez à côté d’informations essentielles dans votre domaine.
Alors pour mettre en place une veille documentaire efficace et rapide, mieux vaut l’automatiser.
Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, je suis une fan d’apprentissage tout au long de la vie. Pour moi, tout est occasion de me former, de découvrir, de progresser. J’apprends de tout, tout le temps. Quitte à apprendre autrement, hors des sentiers battus.
J’ai bien sûr souvent recours aux MOOCs. Je m’y forme en histoire ou en anglais ou encore en psychologie et en communication. Je reste aussi en veille sur des sujets qui m’intéressent. Je me forme alors au gré des opportunités. C’est mon côté « sérendipitrice » !
Quand nous formons, surtout en autodidacte, nous devons nous méfier de nous-mêmes ! Nous sommes en effet sujets à certains raisonnements qui émoussent notre sens critique. On les appelle les »biais cognitifs« . En voici 10 qu’il vaut mieux éviter si vous souhaitez apprendre sans vous faire manipuler !
Attention à ces biais cognitifs qui déforment notre réalité
Une découverte relativement récente
Un biais cognitif est une erreur de pensée inconsciente, systématique et récurrente. Ce concept est né dans les années 1970, grâce aux recherches en psychologie de Daniel KAHNEMAN (devenu ensuite prix Nobel !) et Amos TVERSKY. Ceux-ci ont étudié la façon dont nous prenons réellement nos décisions dans des situations risquées. Ils ont notamment démontré que la probabilité qu’un événement se produise est souvent estimé (mal) en fonction de la facilité avec laquelle des événements semblables nous reviennent en mémoire. C’est le biais de disponibilité qui vous conduit à vous focaliser sur une partie de l’information.
Par exemple, vous avez aimé le cours d’anglais de tel organisme de formation. Vous allez donc vous inscrire chez eux pour apprendre l’informatique. A vos risques et périls tout de même, car ce n’est peut-être pas leur spécialité ou la pédagogie ne vous sera pas adaptée. Mais votre cerveau aura privilégié les informations directement disponibles, les plus usuelles ou encore les plus récentes ou les plus chargées d’émotions. Continuer la lecture de « 10 biais cognitifs dont il faut vous méfier »